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la vie… un de mes dessins… tweety 7 12 2008 et voilà un dessin dont je suis plutôt fière, mais j’ai du le foncir pour qu’on le voit bien… je suis entrain de le mettre en couleur, donc la version couleur à venir commentaires : 1 commentaire » catégories : creations graphiques les québecois ça parle comment? :p 21 07 2008 un petit hommage à ma province ça vient de chez : http://www.lespasseurs.com/texteamediter.html la parlure québécoise le vocabulaire québécois est riche de mots liés à son histoire, on retrouve à travers la parlure québécoise : - des régionalismes français, c’est-à-dire des emprunts faits aux divers patois connus des colons : bavasser (bavarder, dire des médisances); la boucane (fumée); la broue (mousse); la brunante (crépuscule); maganer (abîmer, maltraiter); une patate (pomme de terre); etc. - des emprunts faits à la langue amérindienne : un achigan (un poisson); un atoka (canneberge); la babiche (lanière de cuir cru), etc. - des québécismes, c’est-à-dire des mots ou expressions propres au français du québec : bûcher (abattre un arbre, couper du bois); il mouille (il pleut); la poudrerie (fine neige tourbillonnante); une secousse (un certain temps); le solage d’une maison (les fondations); une tuque (un bonnet de laine); etc. pour mieux comprendre les subtilités de la langue québécoise, nous avons classé ses particularités par thème : les termes nautiques au tout début de la colonisation de la nouvelle-france, la mer, les fleuves et autres cours d’eau constituaient les voies principales de déplacement. l’importance de ce mode de transport s’est reflétée dans la langue. on ne monte pas en voiture, on n’en descend pas, on y embarque et on en débarque. le linoléum est appelé prélart , au québec. on est bien greyé (gréé) quand on est bien habillé. en acadie d’ailleurs, on ne lace pas ses chaussures mais on amarre ses souliers . les termes amérindiens il était tout à fait naturel d’emprunter aux populations autochtones les mots décrivant l’environnement qui était le leur, comme caribou , achigan , mocassin , touladi , babiche , pécan , toboggan (algonquin), ouananiche (montagnais), anorak , parka (inuit) qui sont tous des poissons d’eau douce, et bien sûr les mots de la toponymie comme ottawa , québec , yamaska , manicouagan , massawippi . les archaïsmes ou vieux français vieilles prononciations ( moé au lieu de moi , prononciation du mot canard ) ou mots du vieux français : · guenilles : vêtements ou chiffons · un char : une voiture · la boucane : la fumée la champelure : le robinet · bavasser : bavarder, dire des médisances · broue : mousse de la bière · la brunante : crépuscule · une patate : pomme de terre asteur : de nos jours débarrer : ouvrir face : visage les dialectes régionaux mots et prononciations importés des provinces françaises: garrocher pour lancer , achaler pour embeter , magané pour fatigué, épuisé, ou détérioré s’il s’agit d’un objet. prononciation du t final comme dans icitte ou pantoute , ce dernier mot dérivé de pas en tout, pas du tout. « j’ai pas eu peur pantoute ! ». les anglicismes au québec, il faut défendre le français contre l’anglais qui est omniprésent. le québec a donc remplacé au coin des rues les panneaux stop par arrêt , le week end par fin de semaine , le ferry par traversier, un email par courriel, contraction de courri er él ectronique et les rollers deviennent des patins à roues alignées. autres exemples : · le maïs éclaté : le pop corn · un chien chaud : un hot dog · mouver : se déplacer · truster : faire confiance · nettoyeur : pressing · stationnement : parking les créations ou québécismes l’ acériculteur et sa cabane à sucre dans l’ érablière, la poudrerie (fine neige tourbillonnante) quand le vent souffle pour former des bancs de neige (congères) , le panache de l’orignal, la tuque (bonnet de laine) sur la tête. mais aussi : bûcher (abattre un arbre, couper du bois), il mouille (il pleut), le solage d’une maison (les fondations), etc. expressions courantes les trois repas: le déjeuner (matin), le dîner (midi), le souper (soir), comme dans certaines régions de france, le nord en particulier je suis tanné, c’est platte , j’en ai marre, c’est ennuyant c’est pas si pire , c’est bien mais ça pourrait être mieux envoye-donc , (prononcer envouaille don), allez, vas-y! t’es ben fin , tu es bien gentil prononciation réduction du prénom il en y: y peut pas v’nir, y’é malade réduction de elle a en aa: aa pas le temps, aa mal au dos contraction de je suis en chu: chu fatigué, chu tanné prononciation du t final : un pet(te), un bout(te) prononciation du ï : je te haïs (« a i ») un vieux t final qui persiste, même là où il n’y en a pas : y fait frette (froid) , pomme pourritte. choses et objets divers une bibitte, un insecte ou un animal (en france on préfère bébête) les bobettes , slips ou petites culottes une chicane , un conflit, une dispute une débarbouillette , le carré de tissu éponge qui remplace le gant de toilette européen une liqueur , boisson gazeuse une piastre , prononcer piasse , un dollar une tabagie , où l’on vend du tabac et des journaux le dépanneur , épicerie ouverte 24h/24 une tuque , un bonnet tricoté, avec ou sans pompon c’est dispendieux , ça coûte cher du blé d’inde , du maïs en épis ou en grains de la tartinade , pâte à tartiner « la » gang (prononcer gaingue), le groupe, d’amis ou autres une laveuse , un lave-linge une sécheuse , un sèche-linge un maringouin , un moustique les vidanges , les poubelles le -tu il suffit d’ajouter -tu aux verbes pour en renforcer la forme interrogative, que l’on soit à la deuxième personne ou non, comme dans « tu m’aimes-tu? », « y s’en vient-tu? », « on y va-tu? » . suçon ou sucette ? un cas un peu spécial de mots qui ont différentes significations selon qu’on soit d’un côté ou de l’autre de l’atlantique. que met-on dans la bouche de bébé pour ne plus les entendre : au québec, c’est une suce , en france une tétine . le bonbon fixé à l’extrémité d’un bâtonnet est appelé sucette en france et suçon au québec. et cette petite marque dans le cou qu’on appelle en france un suçon est au québec… une sucette ! des actions achaler, embêter quelqu’un (celle-ci vient tout droit de la vendée) capoter , paniquer, devenir fou chauffer un char , conduire un véhicule magasiner , faire du shopping (!) sacrer son camp , partir se pogner le cul , ne rien faire, paresser faire son lavage laver faire du pouce : faire du stop etre choqué : être fâché etre chaud : avoir bu de l’alcool etre bourré : avoir trop mangé les noms mis au féminin une job , une gang, une cenne (un cent, le sou du dollar), une police (un policier), une game (un jeu). des américanismes slaquer, (to slack), donner du mou, mais aussi mettre à pied (un employé) backer , (to back), supporter quelqu’un (ou une proposition) ouatcher , (to watch), surveiller chéquer , ( prononcer tchéquer), (to check), vérifier, surveiller être badloqué , (bad luck), malchanceux prendre une marche, (to take a walk), faire une promenade à pied un robineux , (clochard), qui boit de l’alcool à friction ou robine , « rubbing alcohol » une bécosse , la cabane au fond du jardin, la toilette extérieure (back house) la boîte à malle , la boîte aux lettres (mail box) un ticket (prononcer tickette), une contravention un appointement , (an appointment), un rendez-vous une bonne joke , une bonne blague le vocabulaire automobile : les brakes , la clutch , le hood , le steering… . breuvage pour boisson aller cruiser : aller draguer cover charge : le droit d’entrée (dans une boîte de nuit, par exemple) du change : de la monnaie arena : patinoire tomber en amour : (fall in love), être amoureux tip : pourboire toune : chanson (tune) napkin : serviette les mots qui prëtent a sourire ou au quiproquo en france · turluter : fredonner · le pedigree : le c.v. · les gosses : les testicules · le bidou : le fric · c’est écoeurant : c’est fabuleux · il mouille : il pleut · capote pas : ne t’énerve pas · grimper dans les rideaux : se fâcher violemmen